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L’automatisation a permis de libérer de la main-d’oeuvre pour d’autres tâches
Sibel Ergünes et Camilla Grandal partagent leurs expériences avec le Tissue-Tek AutoTEC® a120
Entretien réalisé avec Sibel Ergünes et l’histotechnicienne Camilla Grandal, à l’hôpital universitaire d’Odense au Danemark.
L’adoption de la dernière plateforme technologique, le Tissue-Tek AutoTEC® a120.
L’hôpital Universitaire d’Odense (OUH), au Danemark, est le plus grand hôpital de la région du Danemark du Sud. Il compte 1 045 lits répartis dans toutes les spécialités médicales et environ 11 000 employés.
Sakura® s’est entretenue avec Sibel Ergünes et Camilla Grandal, deux super utilisatrices du service de Pathologie, pour en savoir plus sur leurs expériences avec le nouveau Tissue-Tek AutoTEC a120.
Pourquoi avez-vous investi dans un Tissue-Tek AutoTEC a120?
Sibel Ergünes explique qu’au cours des 5 à 7 dernières années, la charge de travail a augmenté et que les facteurs contributifs étaient liés à l’augmentation de l’incidence du cancer au sein de la population vieillissante. Ces deux éléments ont alors entraîné une augmentation des tests à effectuer.
Nous voulions également modifier le flux de travail dans le laboratoire pour préparer l’avenir et nous nous sommes rendu compte que le Tissue-Tek AutoTEC® que nous avions n’était pas en mesure de répondre à nos besoins. La direction a donc décidé d’acheter un instrument d’enrobage automatisé supplémentaire.
Camilla Grandal précise également que l’automatisation a permis de libérer de la main-d’oeuvre pour d’autres tâches.
Pour vous, quels sont les éléments les plus importants en ce qui concerne les performances du Tissue-Tek AutoTEC a120?
Le plus important, c’est bien sûr la qualité des blocs. La qualité doit être aussi élevée qu’avec notre ancien Tissue-Tek AutoTEC. Parmi les autres paramètres, il y a la facilité d’utilisation, la maintenance que nous devons effectuer et la fiabilité. Je vais vous expliquer plus en détail.
Gain de temps.
L’une des principales raisons pour lesquelles nous sommes passés de l’enrobage manuel à l’enrobage automatisé a été le gain de temps.
Avant l’arrivée du Tissue-Tek AutoTEC en 2010, quatre à cinq personnes étaient mobilisées aux stations d’enrobage du matin jusqu’au déjeuner. À présent, une à deux personnes s’occupent de l’enrobage pendant 1 à 2 heures, cela nous permet donc d’affecter des ressources ailleurs dans le laboratoire.
Tout le travail de routine a été automatisé et nous pouvons consacrer du temps à des choses plus complexes, qui nécessitent des compétences histologiques. Par rapport au Tissue-Tek AutoTEC, le Tissue-Tek AutoTEC a120 présente un temps de chauffe variable, ce qui est très apprécié. Nous pouvons démarrer presque directement sans attendre 15 minutes que l’instrument soit prêt.
Facilité d’utilisation.
En tant qu’histotechniciens, il est très important pour nous que les instruments soient faciles à utiliser.
N’oubliez pas que nos laboratoires regorgent d’instruments différents, donc plus l’interface graphique est intuitive, plus il est facile pour nous d’effectuer les tâches. Vous pouvez presque comparer le Tissue-Tek AutoTEC a120 à un iPhone, l’écran vous indique exactement ce qu’il faut faire et la taille de l’écran rend encore les opérations plus faciles.
Le fait de pouvoir voir la zone de récupération des blocs rejetés est un avantage. En effet, cela élimine le risque d’oubli de ces cassettes. L’heure d’arrivée des blocs enrobés est également indiquée, ce qui facilite le flux de travail.
Ergonomie.
L’une des améliorations majeures du Tissue-Tek AutoTEC a120 est que toutes les fonctions sont accessibles par l’avant, ce qui signifie qu’il peut être placé directement contre le mur et non au milieu du laboratoire. Le remplissage de paraffine s’effectue au niveau du coude et pas au-dessus, comme avec son prédécesseur, le Tissue-Tek AutoTEC. Les magasins s’insèrent facilement et le mécanisme d’ouverture est beaucoup plus rapide. Cela a un impact sur notre ergonomie, car nous réalisons ces tâches plusieurs fois par jour. Les outils de maintenance ont leur propre emplacement dans le système, ce qui permet d’éviter de les disperser et de perdre du temps à les trouver. Stejlsted, histotechnicienne, souligne qu’il est très intuitif et facile à utiliser, même sans formation.
Maintenance.
La maintenance est un autre facteur important pour nous. Étant donné le nombre d’instruments présents dans le laboratoire, le temps que nous passons à la maintenance doit être aussi réduit que possible, sans sacrifier la qualité de l’échantillon.
Le Tissue-Tek AutoTEC a120 a réellement apporté des améliorations. Les bacs collecteurs et le contrôle du niveau de paraffine sont des tâches quotidiennes, le reste est entretenu sur une base mensuelle.
Qualité des blocs.
Chez Sakura, nous étions curieux de connaître le point de vue des pathologistes sur le Tissue-Tek AutoTEC a120, et nous souhaitions savoir si la qualité était aussi bonne qu’auparavant. Un test à l’aveugle a été réalisé et le résultat était, selon Bak Jylling (pathologiste), de « qualité supérieure - [avec] absolument aucune différence ».
Résultats :
- Le Tissue-Tek AutoTEC a120 est plus rapide que son prédécesseur.
- Les blocs sont prêts plus tôt, ce qui permet d’optimiser le flux de travail.
- Le Tissue-Tek AutoTEC a120 ne nécessite qu’une maintenance minimale.
Note finale.
Camilla Grandal souligne qu’il est très courant, en Scandinavie, de donner à ses équipements de laboratoire le nom de stars du cinéma, de rois ou de reines, ou même le nom d’un animal de compagnie populaire car « bien sûr, notre nouvel instrument devait avoir un nom ». L’ancien Tissue-Tek AutoTEC s’appelle Oscar et nous devions décider si Oscar allait ou non avoir un ou une petit(e) ami(e). Nous avons donc organisé un concours et le nom Hugo (un héros de dessin animé très populaire chez les jeunes enfants) a fait l’unanimité.
Service de pathologie
Mi-2017, l’Institut comptait environ 145 collaborateurs.
Parmi lesquels: 91 histotechniciens, 10 secrétaires, 3 biologistes moléculaires, 35 médecins, 3 professeurs, 17 médecins en chef, 6 médecins de service, 9 résidents.
Depuis 2010, la charge de travail n’a cessé d’augmenter, à raison de 5 % par an en moyenne. Aujourd’hui, le nombre total de rapports pathologiques est de 84 130, dont 58 700 étaient des rapports histologiques. La production annuelle de lames de verre est de 430 000, ce qui inclut également l’IHC et les SS.
Le service de pathologie clinique de l’OUH, premier site d’Europe équipé d’un Tissue-Tek AutoTEC a120 et de son prédécesseur, produit entre 500 et 1 200 blocs par jour, ce qui signifie que plus de 120 000 blocs sont enrobés automatiquement chaque année.